•   

     
    Titre original: 1/60 000 000 Romaji: 1/60 000 000
    Producteur: Jinkou Monochrome (人工モノクローム) Année: 2010
    Vocaloid: Megurine Luka & Hatsune Miku Vidéo originale: sm10297305
     
     
    Paroles
     
    Ase ga nijimi deta tenohira o nugui
    Iki no midare o kakusu koto mo dekizu
    Yubi o furuwasete hiita torigaa ga
    Marui sukoupu no naka de hana o sakasu

    Kono yubisaki de tsumitotta
    Shitataru youna hanabira no omo-sa ni
    Kuroi juukou o komekami ni
    Oshi atete wa tada namida wo nagasu

    Juudan no ame ga teki to mikata no hedatenaku furisosogi
    Ashi o ushinatta shounen ga doro ni mamirete ikitaeru
    Furuenaku natta yubisaki kara wa taion ga ushinawa re
    Nani mo kangaezu hito o mono ni kae tsudzukeru dake

    Kinou ken o butsuke atta yuujin ga
    Inaku natte shimau koto ni mo narete
    Kuchi no hashi o mochiageru hyoujou o
    Nanto yobu no ka sura mo omoidasezu

    Kono yubisaki de tsumitotta
    Musuu no hanabira no hitotsuhitotsu ni
    Jibun to kawaranai jinsei ga
    Atta koto nado mou mitome rarenai

    Musuu no sensha ga yokonarabi de machi mo hito mo oshi tsubushi
    Ato ni nokoru no wa gareki to akaku akaku chitta hanabira
    Furuenaku natta yubisaki kara wa taion ga ushinawa re
    Maruku kiritotta akai akai sekai o nagameru dake

    Kuroku kogeta akanbou o
    Yasashiku ayashite iru hahaoya
    Chigireta ude o dakishimete
    Nanika o sakende iru otoko

    Mizu ga hoshii to nakinagara
    Doro o kuchinifukumu shoujo
    Son'na jigoku o mitsumenagara
    Nani mo kanjinaku natta jibun

    Juudan no ame ga teki to mikata no hedatenaku furisosogi
    Sono naka no tatta hitotsu ga boku no shinzou o tsuranuite
    Furuenaku natta yubisaki kara wa taion ga ushinawa re
    Kuchi no hashi o age korega egaoda to omoidashita
     
     
    Traduction
     
    J'essuie la sueur se formant dans la paume de ma main,
    Incapable de cacher ma respiration saccadée.
    Appuyant sur la gâchette avec mon doigt tremblant,
    Je fais pousser des fleurs dans mon viseur.

    La lourdeur que j'ai ressentie
    En cueillant ce pétale de fleur avec mes doigts
    M'a poussée à mettre un masque noir sur ma tête
    Tandis que j'avais la chaire de poule.

    La pluie de balles tombe sans faire la distinction entre amis et ennemis.
    Un garçon qui a perdu sa jambe cesse de respirer tout en étant recouvert de boue.
    Mon doigt, qui ne tremble plus, perd toute sa chaleur.
    Lorsqu'on arrête de réfléchir, les gens deviennent juste "des choses".

    J'ai pris l'habitude de perdre des amis, 
    Avec lesquels je combattais la veille.
    Je ne me souviens plus du nom
    De cette expression que l'on a lorsqu'on relève le coin des lèvres.

    Les nombreux pétales de fleurs
    Que j'ai cueillis avec mes doigts,
    Chacun contient une vie pas si différente de la mienne,
    Mais je ne peux plus me permettre ce genre de pensée.

    De nombreux tanks s'alignent et écrasent les villes et les gens,
    Laissant derrière eux une montagne de gravats et de fleurs rouges éparses.
    Mon doigt, qui ne tremble plus, perd toute sa chaleur.
    Je ne peux que regarder ce monde rouge, rouge, qui se répète.

    Une mère qui caline doucement son nourrisson brûlé vif,
    Un homme qui crie quelque chose en tenant son bras quasi-arraché,
    Une fille qui pleure et demande de l'eau, n'ayant que de la boue à boire,
    Tandis que je regarde cet enfer, je me rends compte que je ne ressens plus rien.

    La pluie de balles tombe sans faire la distinction entre amis et ennemis.
    De cette pluie, une seule balle me perce le coeur.
    Mon doigt, qui ne tremble plus, perd toute sa chaleur.
    Et je relève le coin de mes lèvres en me souvenant qu'on appelle cela un sourire.

    1 commentaire